Le symbolisme

Le Symbolisme

Lorsqu'on parle de symbolisme à propos de la poésie française du XIX^e siècle, on désigne

	Courant Symboliste S'étend sur toute la second moitié du siècle 1857, Les Fleurs du Mal (Baudelaire) 1ère génération HUGO (voir dans les choses plutôt que les choses) NERVAL (le rêve) BAUDELAIRE (les correspondances) 2ème génération  VERLAINE (musicalité) RIMBAUD (poète voyant) MALLARMÉ (hermétisme)			École Symboliste Un groupe de poètes unis par des aspirations communes et des vues analogues sur la technique du vers Il n'y a pas un génie, l'école suive les vestiges d'un poète fameux

Le symbolisme repose sur le sens du mystère

La poésie ne saurait être descriptive

Pour atteindre l'ame des choses, au-delà des apparences, elle usera du SYMBOLE, elle se fera suggestive, fluide, musicale et incantatoire

Elle sera liée au désir de représenter les rêves, le subconscient

Les Précurseurs

La 1^ère génération

Hugo affirme l'existence d'un monde idéal, sous le monde réel. Mais les véritables initiateurs du symbolisme sont Nerval et Baudelaire, le premier par son expérience du surréel et l'épanchement du rêve dans sa vie, le second par sa théorie poétique et mystique des correspondances.

La 2^ème génération

Avec Verlaine, la poésie devient musique suggestive : elle parvient d'évoquer des états à demi conscients, presque insaisissables : rêves, nostalgie, malaise ou béatitude.

Plus hardi, Rimbaud accentue l'aspect surréel su symbolisme et, cherchant à créer un langage « accessible à tous les sens », rompt avec les traditions de la forme poétique.

Quant à Mallarmé, il reste à l'écart (margine) de toute l'école, et pousse bien au-delà du symbole proprement dit sur la voie de l'hermétisme.